FRACANCE – CENTRE

FEDERATION REGIONALE DES ACTEURS CULTURELS DE L’AUDIOVISUEL, DU NUMERIQUE ET DU CINEMA DU CENTRE

MEMBRES FONDATEURS
Labomedia, Orléans ;
Bandit-mages, Bourges ;
Cent Soleils, Orléans ;
Image in art, Orléans ;
Barnabé (La mariée désirante), Orléans ;

Dans le domaine de l’image et de la création audiovisuelle, l’accès à de nouveaux outils vidéo et numériques a favorisé, depuis une quinzaine d’années, l’émergence de nouvelles pratiques artistiques et culturelles. Des frontières autrefois bien établies, entre cinéma et vidéo, entre pratique amateur et pratique professionnelle, sont aujourd’hui ténues.

En marge de l’industrie cinématographique et télévisuelle se sont développées des structures associatives qui ont très souvent en commun d’être à la fois des espaces de création et des vecteurs de diffusion des films et d’éducation à l’image.

Ces structures ont en commun un même mode de fonctionnement économique, fondé sur la mixité entre redistribution des fonds publics, bénévolat, et économie marchande (location copie de film ou vente dvd par ex). Elles poursuivent des objectifs non lucratifs, fondés sur des missions auprès des publics. Structures de proximité, elles sont à même de garantir une offre culturelle plurielle en divers points du territoire.

Elles sont à même d’accueillir et d’accompagner des projets, elles constituent un potentiel de structuration des pratiques amateurs et professionnelles, qui sont, au jour d’aujourd’hui, largement partagées. Elles constituent bien souvent des passerelles entre la formation et l’activité professionnelle. Parce qu’elles sont engagées dans des pratiques de réalisation en lien avec ce qu’elles diffusent et tentent de transmettre, elles favorisent
les échanges et les réflexions sur un autre terrain que celui de l’école – d’art ou de cinéma. Leur activité, parce qu’elle repose sur une grande part de bénévolat et parce que les circuits de diffusion propres à ces structures sont relativement confidentiels, est souvent invisible. Le mot même d’association, introduit dans la cour du cinéma comme de la télévision, semble synonyme de bricolage ou d’amateurisme, peu propices à la mise en concurrence de règle sur ce marché.

Dans un contexte de désengagement de l’Etat de ses missions culturelles, ces structures souffrent d’un hiatus entre les modes de reconnaissance et de soutien public à la création artistique et l’action culturelle d’une part, et la spécificité de leur production : une forme de production qui a pour particularité de ne pas mettre l’accent sur des « oeuvres », comme des objets finis, mais plutôt sur des pratiques, à mettre en oeuvre, transmettre, imaginer.

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Pour en savoir plus et signer la pétition en ligne

UFISC – Manifeste pour une autre économie de l’art et de la culture

L’appel du collectif national de l’action culturelle cinématographique et audiovisuelle

L’appel de l’éducation populaire pour la culture.

L’appel de la Fédération nationale des acteurs “Culture multimédia”