Le mardi 30 novembre, Cent Soleils organise une projection, en partenariat avec le CCNO et le cinéma Les Carmes, de Indes Galantes de Philippe Béziat en présence du réalisateur.
Indes Galantes, Philippe Béziat, 2020, France, 108′
Synopsis :
C’est une première pour trente danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes. Des répétitions aux représentations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille ?
INFOS PRATIQUES :
Mardi 30 novembre à 19h30 au cinéma Les Carmes (7 Rue des Carmes, 45000 Orléans) aux tarifs habituels du cinéma.
LE PASS SANITAIRE EST OBLIGATOIRE
Contact :
Cent Soleils
02 38 53 57 47
infos@centsoleils.org
Mais ce n’est pas tout !
Cent Soleils vous invite à venir à la soirée Nelson Sullivan le samedi 11 décembre à 20h dans la salle C11 du 108 en présence de l’artiste Tom de Pékin et du commissaire d’exposition et critique d’art Yann Pérol. Le jeune peintre Noé Krizic exposera en parallèle à partir de 14h.
Tout est détaillé ci-dessous !
Haldernablou, Tom de Pékin, 2015, France, 32′
Synopsis :
Ablou est un jeune homme prisonnier d’un rêve et d’un parc. Il rencontre d’étranges personnages qui tentent de l’enfermer un peu plus dans ce long sommeil.
Nelson Sullivan – Volume 1, Nelson Sullivan, 1989, États-Unis, 80′
Films présentés :
Monologue for a TV-Show
A Visit to Christina
A Bus Trip to Washington
Synopsis :
En disparaissant prématurément en 1989, Nelson Sullivan laisse derrière lui un témoignage documentaire unique sur le monde gay new-yorkais des 80’s. Virtuose de la caméra subjective, Nelson y enregistre, commente et décrypte non sans humour, les us et coutumes de cette petite société. Faisant de sa vie le centre de son travail, ce pionnier du journal filmé, se propose de nous faire découvrir son quartier ou d’autres lieux new-yorkais qu’il affectionne. Il nous présente ses amis, bien souvent travestis, futures stars ou illustres inconnus qui tous partagent une forme d’intimité avec Nelson Sullivan et l’objectif qu’il s’est fixé.
En ballade dans un Greenwich Village estival, en virée nocturne dans un bus de Queens surexcitées, perdu dans la nuit entre le mythique Chelsea Hôtel et le Club Pyramid ou devant le show de la star transexuelle punk Jayce County, Nelson Sullivan ne perd jamais le fil (et nous avec) de l’époque qu’il a décidé de conter.
Lecture de Tom de Pékin
Je ne partirais plus en colonie de vacances, Tom de Pékin, 15′
Entre fantasmes et souvenirs, Tom de Pékin, nous fait revivre un fragment de sa jeunesse.
« Je ne partirai plus en colonie de vacances » relate des évènements troubles surgis de sa mémoire, tour à tour drôles ou dramatiques. Ce texte, à l’air ingénu, dévoile les premiers émois de l’auteur et les rêves et déceptions qui les accompagnent. Un conte faussement naïf où la sexualité affleure, qui dresse le portrait en décalage d’une époque et d’un milieu que l’artiste utilise et reconstruit à la façon d’une aventure. Tom de Pékin livre en confession intime des moments délicats de son enfance avec tendresse et non sans autodérision, caractéristiques omniprésentes dans l’ensemble de son œuvre qui sont ici relayées par ses illustrations hautes en couleurs.
Exposition « Voyage Atomique » de Noé Krizic
Exposition de peintures en acrylique pouring,
Au BOL, 108 Maison de Bourgogne du 9 au 15 décembre.
Ouvert au public tous les jours (sauf Dimanche) à partir de 14h.
Bio de l’artiste :
Noé Krizic est un homme productif et pluridisciplinaire cherchant à faire rêver, raconter des histoires tristes ou joyeuses, tentant de se battre contre les idées reçues, les discriminations et montrer que le voyage peut se faire de différentes manières.
En sortant des sentiers battus avec ses toiles, ses projets et ses histoires un peu folles, il invite le spectateur à en faire de même et à vivre sa vie comme il le souhaite, sans hontes, sans peurs…
Pronant une culture gratuite et accessible à tous, son travail interroge de manière pragmatique sur les différents abus tels que l’alcool, les drogues que l’être humain peut s’infliger, mais aussi sur le monde qui nous entoure. Comment peut-on encore mourir de l’homophobie ? Comment créer un monde meilleur sans se battre ?
LGBTQ+, Antifa,
« Sex, drugs and rock’n’roll by a fag metal head »