# JANVIER

vendredi 15 janvier 2010 – 20h30
RENCONTRE AVEC UN AUTEUR
JOSÉ-MARIA BERZOSA en sa présence

Franco et Bunuel, chacun à sa manière, ont influé sur l’oeuvre de Berzosa. Franco en l’obligeant à quitter précipitamment l’Espagne pour se réfugier à Paris où il s’inscrit à l’Idhec, exacerbant son penchant à malmener les institutions et les puissants. Bunuel est, quant à lui, la référence toute naturelle pour un jeune espagnol baroque, séduit par le surréa¬lisme et qui veut faire du cinéma.
Né en 1928.

LE MUSEE DE LA POLICE de José-Maria Berzosa (1967, 20 min.)
Une visite du musée de la police en compagnie de Michel Simon.

PINOCHET ET SES TROIS GENERAUX de José-Maria Berzosa (2004, 101 min.)
Rassurés par la platitude apparente des questions posées, Pinochet et ses trois généraux parlent tranquillement de leurs goûts artistiques, de leur vie de famille. Il en ressort un portrait ironique et sans concession des dirigeants : leur goût de l’ordre, de l’efficacité, une sorte de « fascisme ordinaire ». En contrepoint les familles des victimes et des disparus témoignent d’une autre réalité.

# FEVRIER

mercredi 3 février 2010 – 20h30
à la Médiathèque de Saint-Jean de Braye
REFLETS D’AILLEURS
Regard sur le cinéma étranger

CRISIS de Robert Drew (1963, 64 min.)

En présence de Richard Leacock, chef opérateur.

Dans ce documentaire, la caméra filme au plus près l’affrontement du président J.F. Kennedy avec le gouverneur de l’Alabama, sur l’interdiction de celui-ci d’autoriser un couple d’afro-américains d’entrer à l’université, en dépit d’une décision judiciaire fédérale.

Richard Leacock, cinéaste américain né en 1921, a débuté sa carrière comme caméraman aux côtés de Robert Flaherty, documentariste. Il intégra la « Drew Associate » où il expérimenta pour la première fois une nouvelle forme de journalisme filmé, s’inspirant du « cinéma direct » : esthétique innovante, matériel de prise de vue et de sonorisation plus léger et maniable.

jeudi 4 février 2010 – 20h30
à la Médiathèque de Saint-Jean de Braye
REFLETS D’AILLEURS
Regard sur le cinéma étranger

DIX DOCUMENTAIRES de Vittorio de Seta (1955-1959, 100 min.)

Vittorio de Seta, avant d’être un cinéaste de fiction et de s’orienter vers la télévision, fut l’artisan d’une série documentaire à sujet ethnographique tournée en Sicile et en Sardaigne entre 1955 et 1959. Il filme dans un absolu souci de vérité, répudiant la rhétorique traditionnelle du commentaire bavard et de la musique illustrative.

vendredi 5 février 2010 – 20h30 à Images du Pôle
RENCONTRE AVEC UN COLLECTIF
CINEX
« A Grenoble, Cinex est un atelier cinématographique dont la singularité est de rassembler des outils de cinéma léger et artisanal, associant le numérique et l’argentique. Notre but est de favoriser l’existence d’un cinéma excentrique : le mode de fabrication, l’espace de création et le cadre économique de ce cinéma se situe délibéremment hors de la pratique dominante.
L’excentricité est une position en termes de surprises, rencontres, ouvertures, adaptations… Décentrons nos points de vue et manières de faire !
A partir des expériences de l’atelier et de ses outils, l’association développe des actions d’aide à la création et de transmission du geste artistique et du cinéma. »

LA-BAS OU LE DIABLE VOUS SOUHAITE BONNE NUIT de Vincent Sorrel (1998, 26 min.)

C’est un voyage en noir et blanc dans un pays bouleversé : à Varsovie, en 1997, une nouvelle vie s’instaure en prenant toute le place. Dans une petite ferme au bout de la Pologne, au milieu de la forêt, une grand-mère va mourir. Son fils partira, il ne restera pas seul, ici, pour quoi faire ?

NOUNOURS de Benoît Legrand (2007, 55 min.)

Pris sur le vif, résultat d’un entretien impromptu, fruit inattendu teinté d’amertume.
Nounours est un personnage qui parle de choses dures et sérieuses. « J’ai rencontré Christophe lors de mon emménagement à Lyon, dans l’escalier de mon immeuble. Il a évoqué sa vie et moi la mienne, il m’a proposé de faire une interview pour faire un essai ».

dimanche 7 février 2010 – 18h à Images du Pôle
THE UNKNOWN ORKESTRA
Ciné-concert

FREAKS de Tod Browning (1932, 64 min.)

Dans un cirque ambulant, une troupe de « monstres » terrorise chaque soir les spectateurs.

Tarif  : 4 euros

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http://h.a.k.free.fr

# MARS

vendredi 19 mars 2010 – 20h30
FESTIVAL DE CINEMA RUSSE
Dziga Vertov
Dans le cadre du Festival contemporain du cinéma russe organisé par Citizens Carmes

ENTHOUSIASME, LA SYMPHONIE DU DONBASS de Dziga Vertov (1930, 68 min.)
Un documentaire qui dépeint la situation générale du pays au lendemain de la révolution russe. Le travail sur le son évoque la descente au coeur de la matière par le ralenti sonore de la sirène qui rythme la vie des ouvriers.

Premier film sonore de Dziga Vertov. Il s’agit d’un documentaire sur les mineurs du Donbass dans lequel Vertov fait un usage recherché et original des sons industriels.

# AVRIL

du vendredi 30 avril – 18h au samedi 1er mai 2010 en soirée

24 HEURES EN SUPER 8

Histoire : « Le super 8 est un format de film cinématographique, lancé par Kodak en 1965
pour le cinéma amateur ». Grâce aux technologies numériques, le Super 8 a retrouvé une seconde jeunesse. Il est comme un célèbre professeur et a toujours quelque chose à dire…
Non, ce n’est pas de l’archéologie, c’est une projection tous azimuts de films courts, tous
genres confondus (fiction, journal, film de famille, animation, militantisme, expérimentation, documentaire, installation, etc), films collectifs ou films d’auteur, films amateurs ou professionnels, des courts et des longs métrages…
Parce que la fin de la kodachrome 40 n’a pas tué le super 8, parce que c’est à la fois de l’histoire ancienne et un support qui perdure, parce que se côtoient sur cette même pellicule des très connus et des inconnus, et aussi parce que Cent Soleils s’est illustré dans cette pratique ! avec une bonne vingtaine de films à présenter.
Itinérance des images prendra cette année la forme d’une traversée de ce cinéma, pendant 24 heures de projections, de rencontres, ciné-concerts, pauses-débats et pauses apéritives… Nous inviterons des réalisateurs, des associations et des laboratoires de développement associatifs, des prestataires de numérisation qui voient passer des centaines de films, des archivistes qui travaillent sur cette mémoire commune qui est un peu une histoire de famille. Il s’imposait donc aussi de partager l’élaboration de ce programme avec le public. Nous vous proposons de choisir ensemble les films qui seront projetés au cours d’un atelier de programmation qui aura lieu à Images du Pôle pendant le mois de mars.

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Qu’est-ce que le super 8 ?
Le caméscope a détrôné la caméra SP 8 familiale, les fabricants ont cessé de la fabriquer, Kodak a arrêté la Kodachrome 40…
Pour beaucoup le Super 8 est un vestige désuet des années 60-70. Pourtant le film de famille connut un véritable essor grâce au Super 8 et suscita des vocations. Sa popularité favorisa certainement l’émergence d’un nouveau rapport au cinéma. Dès les années 70, le Super 8 fut un cinéma de la marge. Une pellicule peu coûteuse, une caméra légère, la possibilité de travailler seul, tout a contribué à faire du Super 8 un espace de liberté, un champ d’expérimentation qu’il n’a jamais, finalement, cessé d’être.

Nous vous proposons une traversée, à travers le temps, à travers différents cinéastes, à travers divers courants esthétiques, d’un pan de l’histoire du cinéma Super 8 !

Une grande partie des projections aura lieu en super 8 et sauf mention de notre part, les films présentés sont exclusivement réalisés sur pellicule super 8.

PROGRAMME

Pour télécharger le programme en pdf : super8.pdf

>vendredi 30 avril 2010
19h : DÉPART apéritif avec “La vie c’est super 8“, installation de la Tortue Magique
Installation ludique, plastique, cinématographique, « la vie c’est super 8 ! » (à découvrir également le samedi) convie le spectateur de tout âge à un voyage surréaliste où les objets ont une âme… qui prend la forme de films courts réalisés et projetés en super 8 couleur directement sur les objets.
La compagnie La Tortue Magique, fondée il y a trente ans par François Juszezak et Annie Korach, propose aussi à Orléans du théâtre de marionnettes pour le jeune public.


20h : AUTOUR DU FILM DE FAMILLE

“Enquête préliminaire sur quelques vies ordinaires“ de Claude Bossion, 30’, 1997
“Sur la plage de Belfast“ d’Henri-François Imbert, 40’, 1996.
“Back to London“ de Cécile Ravel, 10’, 2008 (sous réserve)
22h-22h30 entracte
“Trut and Wullsch, nanars familiaux“ de Cécile Ravel, 15’, 2000
“Must read after my death“ de Morgan Dews, 73’, 2007

>Samedi 1er mai
14h30-15h30 : LE SUPER 8 EST UNE (PETITE ?) ARME
“Fort Barreau“ de Denis Rollet, 5’, 1999
“Caisse à savon“ de Denis Rollet, 2’30, 2002
“Métropolitain“ de Guillaume Launay, 24’, 2007
“Baignades interdites“ de Cécile Ravel, 22’, 2009


16h-17h30 : OÙ EN EST LE SUPER 8 EN 2010 ?

Table ronde animée par Vincent Deville de la Cinémathèque Française avec Drazen Zanchi, Carole Contant, Claude Bossion, Pip Chodorov, Augustin Gimel et Pauline Chevalier.

Vincent Deville, responsable des stages et des formations au service pédagogique de la Cinémathèque, mène un travail de recherche sur le montage dans le cinéma d’avant-garde contemporain.
Drazen Zanchi est membre du laboratoire l’Abominable (Asnières), l’un des cinq laboratoires cinématographiques d’artistes DIY (Do It Yourself) qui existent en France.
Carole Contant est réalisatrice, ancien membre du collectif Les Petits Films, atelier de création cinématographique.
Claude Bossion est réalisateur, membre de Circuit-Court, (association de production et de diffusion), et de Cinémémoire, cinémathèque virtuelle dédiée à l’archivage de films de familles et d’amateurs.
Pip Chodorov est à la fois réalisateur et compositeur de musique de films, co-fondateur de L’Abominable et membre du Collectif Jeune Cinéma, coopérative de distribution. Il est aussi fondateur de Re-voir et membre de Lightcone.
Augustin Gimel réalise des films et des installations. Son travail propose une réflexion sur les limites de la perception sonore et visuelle.
Pauline Chevalier, organisatrice du festival Détours sur l’île de Santorin depuis 2008, également doctorante et chargée de cours en histoire de l’art contemporain à l’université François Rabelais de Tours.


17h30 : LE SUPER 8 INSTALLÉ

« ROLF II », de Jürgen Reble
Le spectateur est tenté de s’approcher des projecteurs pour voir un film sur le mur, ce qui déclenche un mécanisme détruisant la pellicule dans un mixeur… Pour l’arrêter, le spectateur doit s’en éloigner.
Ancien membre du collectif Schmelzdahin, Jürgen Reble produit depuis 1980 ses propres films, performances et installations. Il travaille à partir de footage, de procédés chimiques et sur la reconstruction de l’appareil cinématographique.

« La vie c’est super 8 ! » (reprise de l’installation de la Tortue Magique du vendredi)

19h-20h : LE SUPER 8 SOUS CONTRAINTES
Les Archives Morlocks
Les « Archives Morlocks » consistent à filmer des manifestations dans Paris, chaque 1er Mai, certains enterrements (comme celui de Jean–Paul Sartre). Elles ont débuté le jour de la mort de De Gaulle, le 9 novembre 1970 et se poursuivent toujours.
Les Petits Films
Les « Petits Films » étaient un atelier de création cinématographique en activité de 1999 à 2006.
Une contrainte technique, thématique ou formelle était proposée chaque mois : un petit film de Noël sans Père Noël mais avec des mots, un petit film avec un panoramique de 360° (et son orchestre), un petit film gorgé de soleil…
Festival tourné/monté de Strasbourg
Ce festival est une compétition de courts-métrages Super 8 où le montage se fait lors du tournage. Au cours de la soirée, le réalisateur découvre en même temps que le public son film développé. La bande-son est improvisée lors de la projection.
RodÉo Club
Le RodÉo Club est un collectif réalisant des films avec des contraintes, par exemple la restriction chromatique : chaque cinéaste tire au sort une couleur primaire et tourne un court film avec cette couleur dominante. Les films sont ensuite agencés en fonction de leurs correspondances.
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21h : LE SUPER 8 UN CINÉMA DIFFÉRENT
Au mois de mars, à Images du Pôle, les participants d’un atelier de programmation ont rencontré les réalisateurs Joseph Morder, Gérard Courant, Pip Chodorov et Jean Riant. Les participants dont des amateurs (éclairés) de cinéma ont découvert, pour la plupart, le Super 8. Ils ont ensuite débattu de leurs choix et composé ensemble une programmation.
L’atelier était encadré par l’association Cent Soleils.

“Le grand amour de Lucien Lumière“ de Joseph Morder, 1981, 8’
“N°4“ de Pip Chodorov, 1989, 3‘20
“La notte e il giorno“ de Gianni Castagnoli, 1976, 28’
“Cinématons“ de Gérard Courant, Dominique Noguez, 3’
“Commémorations“ de Jean Riant, 1985, 7’
“Cut up“ de Sarah Lefèvre, 2000, 7’
“Les sorties de Charlerine Dupas (I : l’été)“ de Joseph Morder, 1979-1980, 4’
“Cinématons“ de Gérard Courant, Sandrine Bonnaire, 3’
“Quelque part, un peu partout“ de Vianney Lambert, 2003, 8’35
“Le photographe“ de Pip Chodorov, 1990, 6’30
“Un décor idéal“ de Véronique Bettencourt, 1999, 1’
“L’usine“ de Jean Riant, 1999, 11’
“Pool“ de Pierre Merejkowsky, 1993, 3’
“Cinématons“ de Gérard Courant, Boris Lehman, 3’
“Avrum et Ciporja“ de Joseph Morder, 1973, 12’
“Les aventures de Rock Bastard“ de Gilles Varraux, 1990, 3’
“Lieux communs“ de Mohamed Ouzine, 2007, 9’
“Cinématons“ de Gérard Courant, Galaxie Barbouth, 3’
“L’empreinte d’un héros“ de Christian Vergara, 2005, 2’
“Nirmala“ de Véronique Bettencourt, 1996, 5’20

24h : CINÉ-CONCERT PAR ALAIN BIET
« Gare aux yeux – et aux oreilles ! Quand les images d’Alain Biet arrivent sur l’écran, il faut s’attendre à tout, à tout voir, voire à tout entendre : tendez les yeux, écartez les oreilles ! Adieu idées reçues et habitudes ; vivons le cinéma jusque dans sa projection ! »
Alain Biet travaille avec des objets, des images, conçoit des environnements sculpturaux. Parallèlement, il organise des séries interactives entre amis, et c’est dans cet état d’esprit qu’il réalise des films en super 8.

# MAI

du vendredi 7 au dimanche 30 mai 2010
MAYA DEREN S’INSTALLE A IMAGES DU PÔLE
Images du Pôle accueille de nouveau les élèves des options Arts Plastiques et Cinéma et Audiovisuel du Lycée Pothier. Après avoir travaillé autour du Newsreel l’année dernière, les élèves se sont intéressés cette année à Maya Deren.

Cinéaste expérimentale américaine des années 40, Maya Deren est à l’origine de la reconnaissance du cinéma expérimental en tant que pratique artistique. Théoricienne érudite, ses réflexions sur le cinématographe et ses films ont permis aux élèves de proposer des installations vidéo les questionnant ou les rejouant. Les élèves inscrivent ainsi leur pratique dans une histoire forte des images. Le personnage complexe de Maya Deren, cinéaste engagée et jusqu’au-boutiste, a permis également aux élèves de réaliser un documentaire retraçant ses engagements, sa vie et son cinéma.

Cette installation rentre dans l’opération “Aux Arts Lycéens !“ initiée par la Région Centre.

VERNISSAGE : le vendredi 7 mai à 18h30 et suivi de la diffusion du documentaire réalisé par les élèves.

maya deren

# JUIN

samedi 12 juin 2010 – à partir de 18h
REPAS DE QUARTIER & CINE CONCERT
Comme chaque année, nous vous invitons au repas de quartier organisé dans la rue de Limare. Rendez-vous festif et convivial, où chacun amène son panier-repas pour le partager entre voisins, amis et familles. Le repas est suivi d’une projection en plein air.
Nous profitons de cette soirée pour faire découvrir les dernières productions Cent Soleils.

THE UNKNOWN PROJECT – Création musicale : collectif HAK Lo-Fi Record

JULIO LLOCO : saxophone ; accordéon ; guimbardes ; sanza ; falafel machine
AYATO : guitare ; tourne disque ; k7 ; sanza

FILM
THE UNKNOWN de Tod Browning, (1927, 65 min., muet)
En quelques instants, Browning dresse le décor d’un petit cirque perdu dans la banlieue madrilène, mais au lieu de s’attacher à sa population cosmopolite, il concentre son attention sur Alonzo, l’homme sans bras.

COLLECTIF
Créé en 2001, H.A.K. est un groupe à géométrie variable réunissant plus de 80 artistes de toute la France, et conjuguant les rapports de distance et de proximité. Les projets H.A.K. réunissent, la plupart du temps autour d’une thématique et à travers des auto-productions, des personnes de formation et d’horizon différents (musiciens, acteurs, plasticiens, enseignants, vidéastes, journalistes, artistes …) ayant des intérêts communs sur les notions de son et d’espace.
Ces projets imposent un travail de recherche sur des questions de scénarios et de géographies sonores en terme de rythme et d’ambiance, qui en aucun cas ne se substituent à l’intégrité de l’œuvre cinématographique.
Plus de 190 productions; cd-r, vinyles, vidéos, éditions jalonnent le parcours d’H.A.K. Lo-Fi Record…

vendredi 25 juin 2010 – 20h
CONCERT-CINE / PONEY CLUB / SCF
NOMENSLAND, collaboration entre le groupe PONEY CLUB et le collectif de réalisateurs tourangeaux SANS CANAL FIXE.

« NomenSland » est une réflexion sur l’espace en l’absence d’homme.

durée : 50 minutes

Musique : Poney Club « Rustles of Wings are songs » – LP

Petite musique de chambre électrique débridée.

http://www.poney-club.org/agenda.php
http://www.myspace.com/poneyclubmusic

Images : Sans Canal Fixe www.sanscanalfixe.org